Le Mont Ventoux
Situé dans le Vaucluse le Mont-Ventoux culmine à 1910 mètres. Depuis 1966, il est coiffé d’une tour d’observation de plus de quarante mètres de haut surmontée d’une antenne. Son isolement géographique le rend visible sur de grandes distances. Le massif fait environ 25 kilomètres de long pour 15 kilomètres de large. Une forêt de mélèzes, de cèdres et de sapins le couvre jusqu’à 1500 mètres d’altitude. Au-delà, la végétation disparaît pour laisser place à un sommet aride de couleur blanche, fait de pierres plates appelées lauzes. Surnommé le Géant de Provence ou le mont Chauve, il est le point culminant du Vaucluse. Il est classé en réserve de biosphère par l’UNESCO et en site Natura 2000.
Le mont Ventoux est soumis à un régime méditerranéen dominant, responsable parfois l’été de températures caniculaires, mais l’altitude induit aussi une grande variété de climats, jusqu’au sommet à l’influence continentale de type montagnard, en passant par un climat tempéré à mi-pente. En outre, le vent peut être très violent et le mistral souffle pratiquement la moitié de l’année.
La première ascension jusqu’au sommet serait l’œuvre, le 26 avril 1336, du poète Pétrarque depuis Malaucène sur le versant nord.
Avant d’être parcourue par trois routes principales, la montagne était sillonnée de sentiers de bergers, qui ont été transformés en sentiers de randonnée.
La route depuis Malaucène par la D 974, dite route du Mont Serein, a été construite en 1931 pour desservir la station de ski.
Sur l’autre versant, la route venant de Bédoin rejoint au niveau du chalet Reynard la route qui monte depuis Sault. Cette route, longue de 21,6 kilomètres, avec des pentes oscillant entre 7,4 et 10 % est inaugurée au printemps 1882. Elle ne sera goudronnée qu’en 1934.
Le Mont-Ventoux a été gravi pour la première fois par les coureurs du Tour de France 1951. Depuis, le col a été franchi à 18 reprises et a servi d’arrivée à 10 étapes.