De Sare, village classé parmi les Plus Beaux Villages de France, nous nous rendons au col de Lizarrieta (441 m), où nous nous garons pour le deuxième jour consécutif. Hier, nous sommes partis vers le Sud pour effectuer l’ascension de l’Atxuria, aujourd’hui ce sera plein nord, pour monter au sommet de l’Ibanteli.
Luc et Corinne nous ont rejoints pour notre randonnée du jour. Tout comme hier, les brumes coincées dans le creux des vallées Navarraise subliment le paysage.

Depuis la venta, nous prenons un chemin qui monte en direction du Nord-Ouest le long d’une clôture. Plus haut, une palombière, idéalement située, nous offre un excellent mirador sur toute la région.

La pente se fait un peu plus raide et le sentier, balisé en jaune, débouche sur un petit plateau.

Au niveau d’un grand replat, nous quittons le balisage jaune qui suit les bornes frontières en direction d’un petit col face à nous (col Lepoaundi 604 m), car nous sommes attirés par un petit sommet sur la gauche de l’itinéraire, complètement sur le versant Espagnol. Quelques minutes plus tard, nous sommes au petit sommet de Labeaga (617 m).

Nous rejoignons rapidement le col Lepoaundi, où nous retrouvons une borne frontière. Pour la suite, c’est tout droit vers le sommet en longeant la ligne de crête.

Des vautours au sommet.

Le petit sommet de l’Ibanteli (698 m) procure une agréable vue à 360° sur toute la région. Une jolie croix basque orne un rocher et une boîte aux lettres attend vos témoignages de visite.

Une belle mer de nuages recouvre l’océan !

Nous avons une belle vue sur la Rhune que nous avons gravi depuis Sare il y a deux jours.

Pour la descente, de retour au col, nous plongeons plein nord d’abord en direction du col de Lizuniaga, puis l’itinéraire s’oriente vers l’Est pour entamer le tour de l’Ibanteli.

Plus loin, nous rencontrons des vestiges des houillères d’Ibanteli. D’abord les murs des trémies qui étaient en liaison avec les différents sites d’extraction par un câble aérien d’une portée de 300 mètres, puis une voie de roulage de 900 mètres équipée en rails Decauville et enfin un canal d’amené d’eau.

Le retour au col de Lizarrieta s’effectue sur le sentier nommé « forêt et mines ». Des plaques thématiques en forme de chênes têtards incitent à la réflexion sur la biodiversité. Les mobiliers s’intègrent au paysage et utilisent des matériaux locaux. Jusqu’au parking, nous croiserons quelques spécimens de chênes remarquables…