La longue montée du col de Tramassel, bien connu des cyclistes, depuis le premier passage du Tour de France en 1994, nous dépose en un peu moins de 15 km au sommet de la station d’Hautacam. Voilà un endroit que j’adore ! Tout le secteur d’Hautacam est magnifique.

Le lac d’Isaby est déjà un bel objectif pour une promenade. Le massif Léviste – Arrouy est encore bien pourvu de neige en ce mois d’avril. Notre choix se porte donc pour aujourd’hui sur le pic de Barran et sur le pic du Mont qui sont chacun de somptueux belvédère.
Pour un échauffement en douceur, nous choisissons un départ du col de Tramassel bien qu’il soit possible d’aller se garer au petit parking du col de la Moulata. Nous ne regrettons nullement notre choix, car dès le départ les vues alentours sont somptueuses.

Après le parking de la Moulata, la piste se transforme en sentier. Un panneau nous informe que nous sommes en bordure du site Natura 2000 « Lac Bleu – Léviste ». Rapidement, il se divise ; la branche de droite part vers le lac d’Isaby en descente. Notre sentier reste à flanc de montagne sous le Pic de Naouit et monte progressivement et tranquillement. La vue devient très belle, notamment sur le lac d’Isaby dominé par le cirque Léviste-Arrouy encore fort bien enneigé.

Nous arrivons à la petite cabane qui annonce la Hourquette d’Ouscouaou (1870m). En s’avançant un peu sur la crête, nous apercevons le joli lac d’Ourrec (1664m).

Le pic de Barran n’est qu’à quelques enjambées… montons tout droit pleine crête, jusqu’au grand cairn qui marque le sommet (1982m). La vue y est superbe ! Nous repérons facilement le pic de Bizourtére (2311 m) que nous gravissons à chaque fois que nous faisons la boucle du lac Bleu et du lac d’Ourrec depuis le Chiroulet ainsi que la très raide descente du col de Bareilles sur le lac d’Ourrec ! Tiens, voilà le Cap de Labasset (2038 m) où j’etais la semaine derniere !

Magnifique vue sur le vallon du lac d’Ourrec et les sommets qui le dominent !

Nous continuons toujours le long de la crête jusqu’au pic du Mont (2009 m), où nous la quittons définitivement en descendant plein ouest et hors sentier pour retrouver un autre sentier qui nous ramènera au Clot du Serpent. Le retour est une simple formalité en empruntant le sentier de l’aller.