Le cap de Pertusato et sa forme particulière ; la petite île Saint-Antoine à la forme d’un bateau appelée gouvernail de la Corse ; le phare de Pertusato veillant sur la mer avec la vue sur la Sardaigne ; la plage de Saint-Antoine ; la grotte de l’Orca… Tout cet ensemble fait de cet endroit une merveille de la nature.
Cette promenade, immanquable des environs de Bonifacio, vous donnera la sensation d’être au bout du monde !
Après la visite de Bonifacio, agrémentée d’une petite excursion en mer, aujourd’hui, nous voulons aller au cap de Pertusato. Du parking du sémaphore de Bonifacio, l’itinéraire est plus qu’évident ! Il suffit de suivre le large chemin qui part vers l’Est, avec comme point de mire le phare de Pertusato. Les vues sont superbes sur les falaises et la ville de Bonifacio.
Quelques minutes supplémentaires et nous arrivons en vue du Cap de Pertusato et de la plage Saint-Antoine. Son nom Corse est Capu Partusatu. Il tient son nom du rocher percé qu’il surplombe. Le terme Pertüsu voulant dire trou.
Le sentier descend ensuite assez rapidement pour rejoindre le bord de mer.
Nous arrivons alors au bord de la célèbre grotte de l’Orca, une immense trou dans le sol calcaire d’une trentaine de mètres de large. Celle-ci a été creusée pendant des siècles par les eaux de la Méditerranée qui s’y engouffrent.
Cet endroit au cœur de la Réserve Naturelle des Bouches de Bonifacio nous offre un paysage hors du commun… Un véritable cadre lunaire !
La Réserve Naturelle des Bouches de Bonifacio
Plus grande réserve naturelle de France métropolitaine, les Bouches de Bonifacio s’étendent sur 80 000 ha entre la Corse et la Sardaigne. Dans un paysage de falaises calcaires et de chaos granitiques, le site abrite 37 % des espèces remarquables de Méditerranée.
On y trouve des milieux littoraux et marins ainsi que des paysages exceptionnels : archipels des Lavezzi, des Cerbicale, des Bruzzi ou des Moines, falaises de Bonifacio, étangs de Ventilègne…
Ces milieux abritent une flore cosmopolite associant des influences alpines et africaines ainsi qu’un strict endémisme parfois circonscrit à quelques îlots (silène velouté, barbe de Jupiter). La richesse de la faune sous-marine (herbiers de posidonies, patelle géante, grande nacre, gorgone, mérou…) et des oiseaux tels que le Cormoran huppé et le Puffin cendré y est tout aussi remarquable. La fréquentation de ce territoire (150 000 personnes par an aux Lavezzi, 20 000 personnes sur l’ensemble de la réserve en certains après-midi du mois d’août…) témoigne de son attrait touristique.
Source: www.reserves-naturelles.org
Nous nous rendons ensuite à la plage Saint-Antoine. Nous admirons la silhouette si caractéristique du Cap Pertusato, et face à lui, le « gouvernail de la Corse », (l’île Saint-Antoine) une île calcaire qui ressemble à la coque d’un bateau, sur laquelle a été érigé un oratoire dédié à Saint-Antoine.

Avant de rentrer, nous nous rendons au phare de Pertusato qui surplombe la plage Saint-Antoine. Le panorama y est époustouflant ! Au loin, plein Sud, nous apercevons les côtes Nord de la Sardaigne, distante d’une dizaine de kilomètres, ainsi que les îles Lavezzi.
Ce phare, construit en 1884, veille sur le détroit des Bouches de Bonifacio, telle une sentinelle solitaire. Nous sommes au point le plus au Sud de la Corse, mais nous avons l’impression d’être au bout du monde…
C’est le second phare à avoir été construit en Corse, après celui des îles Sanguinaires. Propriété du conservatoire du littoral, il est automatisé depuis 1985. Il est aujourd’hui en rénovation ; il faudra revenir quand elle sera achevée !

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